Outil pédagogique

La nature, c'est quoi ?

10 manières de voir les relations entre les humains et le monde vivant

La nature, c'est quoi ?

Des Aborigènes d'Australie aux militants écologistes, en passant par les Chinois taoïstes, les fondateurs des parcs naturels ou les chercheurs de l'industrie agro-alimentaire... il y a mille manières de voir et de penser la «nature».
Ce concept, inventé en occident, sépare radicalement les humains et le monde vivant. Il réduit la nature à un objet de science à explorer, un patrimoine à protéger ou une ressource à exploiter. À tel point qu'il est aujourd'hui remis en cause par des penseurs, des paysans ou des activistes qui considèrent qu'il contribue à la crise écologique.

En mêlant informations documentaires et récits, Elisabeth Combres explore la grande diversité des représentations de la nature, dans l'histoire et autour du monde. Mis en images par Benjamin Bachelier, cet album nous invite ainsi à réfléchir mais aussi à imaginer d'autres manières d'habiter la Terre. 

Avis et conseil d'utilisation

Ce livre magnifiquement illustré présente 10 façons de voir les relations entre les humains et le monde vivant, à travers le monde et les époques. Il aborde aussi bien des visions du monde fort éloignées de la nôtre, telles que les Grecs anciens ("humaniser la nature") ou les chamanes ("rêver la nature") ou encore les taoïstes ("fondre dans la nature"), que des visions bien plus proches de notre culture occidentale contemporaine, telles que "les industriels du vivant" ("exploiter la nature"), les fondateurs des parcs naturels ("sanctuariser la nature") ou encore "les militants alternatifs" ("inventer la nature").  
Pour chacune d’elles, il y a une mise en contexte, un récit et surtout une mise en perspective intéressante qui explique les conséquences d’une telle vision du monde sur la relation entre les humains et la nature. 
L’intérêt de ce livre est de nous permettre de remettre en question le concept de “nature” inventé dans la culture occidentale contemporaine, d’en comprendre les dérives, tout en découvrant d’autres façons d’envisager la nature et de raconter le monde. L.F.