« L'utilisation créative des nouvelles technologies de l'information et de la communication en éducation permanente, porteuse d'émancipation sociale ? », telle est la question de départ de ce N°45 de Point de repères, une publication des Equipes populaires.
Ce document part à l'exploration d'une méthode d'animation en éducation permanente : les histoires digitales. Inspirés par une ONG belge mettant en oeuvre cette méthode dans les écoles des communautés Maya de l'Altiplano au Guatemala, les Equipes populaires du Brabant proposent depuis quelques années des ateliers de création des histoires digitales et racontent ici leur expérience : « La méthode, si elle n'est pas neuve, s'inscrit d'une manière particulière dans le secteur de l'éducation permanente. Là, elle plante ses racines dans le quotidien souvent chahuté d'hommes et de femmes, jeunes ou adultes, qui ont pour dénominateur commun d'être pris dans un étau de réalités mondialisées qui, tout en les dépassant, n'en n'ont pas moins un impact sur leur vie. Mieux comprendre ces enjeux pour leur apporter l'éclairage du vécu à travers les histoires digitales, c'est à la fois une démarche citoyenne mais aussi un acte de résistance. En invitant les participants à se pencher sur un moment significatif de leur histoire puis à le partager avec d'autres, il s'agit de leur permettre l'accès à une citoyenneté active ; cela en renforçant leur capacité à "raconter, questionner, analyser, débattre, revendiquer". »