Une partie de l'humanité est gravement sous-alimentée. Notre assiette « belge » l'est de moins en moins, entraînant une forte dépendance aux produits importés. Les sols sont non seulement pollués mais aussi érodés, de moins en moins fertiles et de plus en plus pauvres en humus. La manière dont nous composons nos repas quotidiennement n'est pas favorable à notre santé et gustativement, les produits consommés sont souvent médiocres.
Nous avons pour la plupart perdu ce lien à la terre et aux saisons qui était encore très vivace pourtant il y a deux générations à peine.
Une vision purement orientée « bio » ou « santé » ou.... ne reflète pas la complexité de la réalité.
Nous pourrions nous lamenter et dire que de toute façon, cela ne sert à rien d'agir individuellement. J'ai choisi d'agir en accompagnant les responsables de restauration collective dans une évolution réaliste (pas d'augmentation globale du coût), pragmatique, évolutive et surtout gourmande des repas qu'ils proposent vers une alimentation écologique.
