Son but est de poser la question du « comment » : comment, en utilisant quels vecteurs, quelles stratégies et avec quel succès, une idéologie « contestatrice » devient-elle une force opérante et a une influence sur l'avenir ? Et « que » combat-elle ? L'ouvrage analyse aussi la nature paradoxale d'un pouvoir dispersé, résultant d'un équilibre entre jeux d'influence, et confronté à de nouvelles formes de contestation.
Trois parties le ponctuent :
- la question de l'autorité et de son affaiblissement au profit du pouvoir en réseau.
- les théories du contre (et de l'anti) pouvoir pour décrire l'entrée en force de la société civile dans l'exercice du pouvoir d'influence.
- les modes d'action de la société civile pour comprendre en pratique comment par les mobilisations transnationales les militants de la société civile exercent leur pouvoir d'influence.
En s'appuyant sur différentes théories, les auteurs racontent la fin des chefs, la place à un pouvoir en réseau, notamment avec l'influence des nouvelles technologies. Ils montrent combien désormais les groupes agissent à la base, chacun dans leur domaine, et se retrouvent dans une volonté partagée de monde meilleur. Ils relatent le pouvoir aux mains du capital (multinationales, banques...) et les formes de contestation (militantisme situationnel, mobilisation transnationale, manifestations, contre-sommets...).